1987-1988
Une première subvention de huit mille dollars (8 000 $) est reçue provenant de madame Thérèse Lavoie-Roux, ministre de la Santé et des Services sociaux (soutien aux organismes communautaires). En septembre 1987, l’association occupe un petit local loué au Centre de bénévolat de la Rive-Sud, situé au 14 rue Montcalm à Longueuil. Les activités de groupe, ont lieu à la salle de réunion du CLSC Longueuil Est, situé sur le boulevard Roland-Therrien à Longueuil. Douze conférences et douze rencontres à thèmes sont offertes. Une ligne d’écoute répond à une centaine d’heures de service. Environ 662 présences aux activités sont comptabilisées en fin d’année. L’Association est accréditée par la Ville de Longueuil comme organisme communautaire d’entraide à but non lucratif. En novembre 1987, aux bénévoles en place, s’ajoute une secrétaire dont l’horaire est de deux jours par semaine : madame Muriel Leclerc (première employée de l’organisme).
1988-1989
Les participants aux activités peuvent devenir membre de l’Association. Ainsi 83 personnes obtiennent une carte de membre pour la somme de trois dollars (3 $). À cette époque, nous payons en dollars papier… la pièce du huard fait lentement son apparition! La subvention du ministère de la Santé et des Services sociaux passe à neuf mille dollars (9 000 $) et l’Office des personnes handicapées du Québec octroie une somme de trois mille dollars (3 000 $). Une autre salle au Centre d’accueil Chevalier de Lévis, sur la rue Lévis à Longueuil est mise à la disposition pour la tenue des rencontres et les conférences. De plus, des rencontres de parents sont offertes au CLSC des Patriotes à Beloeil. Au nombre des embuches rencontrées, l’organisme est victime à trois reprises de vols par effraction dans son petit local, ce qui perturbe les activités. Deux de nos membres fondent une association famille (APAMM) à Granby.
1989-1990
Le nombre de membres passe de 83 à 128. Une subvention est accordée pour l’embauche d’une personne à temps plein. Une deuxième subvention est reçue pour le développement de nouvelles associations de parents et amis dans les secteurs de la Montérégie, endroits où ce type d’entraide n’existe pas encore; c’est-à-dire Sorel, St-Hyacinthe, St-Jean, Valleyfield et Châteauguay. La personne engagée apportera son aide aux nouvelles associations pour leur démarrage et soutiendra les associations existantes de Longueuil et de Granby. Les activités se poursuivent. Le nouveau service de ligne d’écoute se développe avec une régularité du lundi au vendredi selon les heures d’ouverture du bureau et d’un service téléphonique hors des heures par une personne bénévole qui retourne les appels laissés sur le répondeur. C’est le début des rencontres individuelles avec une personne intervenante. Outre la secrétaire à temps partiel, l’Association se dote d’une intervenante à temps plein (première coordonnatrice – madame Marielle Brisson). Il s’ensuit un déménagement et l’inauguration des nouveaux locaux au 1608 rue Brébeuf, appartement #2 à Longueuil.
1990-1991
Deux nouveaux postes sont créés et l’on voit arriver une agente de développement et une responsable au nouveau service de Répit. L’équipe s’organise avec au total : une coordonnatrice, une secrétaire, une agente de développement et une responsable au Répit. Le nombre de membres augmente à 168. L’Association reçoit un prix de mille dollars (1 000 $) de la Fondation des maladies mentales en signe d’encouragement aux efforts déployés pour informer et supporter les familles. Les activités se poursuivent auxquelles se rajoutent des café-rencontres et un nouveau groupe pour les frères et sœurs et enfants de la personne atteinte de maladie mentale.
1991-1992 « 10e anniversaire! »
Le nombre d’adhésions passe de 168 à 201 membres en règle. Le Programme Répit met sur pied trois camps pour enfants. Une fois le dossier finalisé, l’Association des parents de l’enfance en difficulté de la Rive-Sud de Montréal (APEDRSM) assume la gestion de ces camps. Un accompagnement individuel s’offre désormais aux personnes atteintes pour les inciter à participer à des activités à l’extérieur de la maison, laissant un répit aux familles. Vingt familles ont bénéficié de cet accompagnement à partir de leur domicile. Deux camps (18-65 ans) sont organisés pour offrir un autre répit aux familles. Depuis quelques années, l’APAMM-RS siège également sur le conseil d’administration de la Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale (FFAPAMM – regroupement provincial des associations familles).
1992-1993
L’affluence continue d’augmenter, 244 personnes sont désormais membres en règle. Les administrateurs décident de la fusion de deux postes (coordonnatrice et responsable au service Répit) en un poste : celui de directeur (monsieur Jacques Desbiens). Des soirées cinéma se rajoutent au calendrier. La ligne d’écoute est dorénavant assurée par deux personnes bénévoles. C’est le début de l’aide aux familles pour compléter une « requête pour examen clinique psychiatrique » (mieux connue sous l’appellation d’ordre de Cour). Enfin, l’objectif de développer une association familles par sous-région en Montérégie est atteint : Châteauguay, Granby, Saint-Hyacinthe, Saint-Jean, Sorel et Valleyfield. Le développement de ces nouvelles associations s’est fait grâce à madame Françoise Beauregard, intervenante à l’APAMM-RS, et également présidente à la FFAPAMM.
1993-1994
Le poste de direction est remplacé par un poste de coordination occupé par madame Pierrette B. Pintal. Une secrétaire et une travailleuse communautaire à temps partiel complètent l’équipe des employées. Un déménagement fort attendu se fait dans de plus grands espaces le 28 mars 1994, au 1770, rue Labelle appartement #1 à Longueuil. Les activités publiques se tiennent au sous-sol de la salle paroissiale St-Charles-Borromée, sur le boulevard Ste-Foy à Longueuil. C’est aussi le début de la tenue d’une fête à l’occasion de Noël, destinée aux familles, tout comme une forme de répit et de socialisation/soutien entre parents. La tradition se poursuivra au fil du temps.
1994-1996
La coordonnatrice en poste est remplacée par monsieur André Guérin. En avril 1995, des difficultés laissent l’association sans personnel pendant une certaine période. L’organisme compte uniquement sur ses bénévoles. De nouvelles activités Répit apparaissent au calendrier : gymnastique, art-thérapie, tai-chi, camps, sorties, cabane à sucre, journée spaghetti, etc.
1996-1997
L’équipe d’employés se reforme avec deux intervenantes, une accompagnatrice et une secrétaire. Le calendrier se diversifie suivant les intérêts et les besoins des familles. De très nombreux professionnels passeront à l’APAMM-RS pour offrir conférences, ateliers et expertise.
1997-1999
C’est le lancement du Guide sur les maladies mentales à l’usage des familles, produite par l’APAMM-RS grâce au soutien financier de la Régie régionale de la Santé et des Services sociaux de la Montérégie. Ont contribué à la recherche et rédaction de cette publication madame Françoise Beauregard avec la collaboration de mesdames Régina Thibodeau, Rita Spikler, Andrée Nadon et Patricia Dionne.
1999-2000
L’année emmène une restructuration de l’Association avec l’arrivée d’un nouveau directeur : monsieur Normand Bourgeois. Monsieur Lionel Sansoucy succède à ce dernier. Il se développe un nouveau point de service et l’ouverture d’un local à Ste-Julie. L’équipe se complète avec deux nouvelles intervenantes et la secrétaire.