41 ans de passion pour les familles! 1981-2022

La première réunion du sous-comité pour la formation de l’Association a eu lieu le 4 novembre 1980. Elle s’est tenue au local du CLSC Longueuil Ouest. Deux parents, mesdames Rita Bergeron et Margot Morin y assistaient, ainsi que monsieur Normand Dumas, organisateur communautaire du CLSC, et monsieur André Allaire, travailleur social du CSSS Richelieu. Ces deux professionnels ont apporté un solide soutien à l’Association.

Le 28 janvier 1981, l’Association voyait le jour officiellement sous le sigle AQPAM-RS.

 

Le 4 février 1981, se tenait la première rencontre du conseil d’administration provisoire. La discussion a porté sur les meilleurs moyens à prendre pour rejoindre les gens ainsi que du type d’activités à mettre sur pied. Au cours de la même année, l’Association reçoit son premier don, un montant de deux mille dollars (2 000 $) du Fonds social des Pères de Sainte-Croix, cette somme servira à instaurer une campagne de sensibilisation. L’Association ouvre son premier compte de banque le 17 juin 1981.

En 1982, c’est le début des ateliers. Cependant, un ralentissement des activités suit de 1983 à 1985. L’Association reprend ses activités de plus belle en 1985 et l’année suivante, elle s’incorpore. Le thème d’alors est Construisons l’Espoir!

 

Le 14 décembre 1984, mesdames Patricia Dionne et Madeleine Voyer quittent Longueuil en direction de la ville de Sainte-Foy, en banlieue de Québec, pour participer à la première assemblée constituante de la nouvelle Fédération du regroupement des parents et amis du malade mental, ce qui deviendra plus tard la Fédération des Familles et Amis de la Personne Atteinte de Maladie Mentale (FFAPAMM).

Source : FFAPAMM www.ffapamm.com

 

Le 21 août 1986, des lettres patentes sont émises par la Loi sur les compagnies (partie III) grâce à l’implication des premières fondatrices de l’Association : mesdames Françoise Beauregard, Patricia Dionne, Pierrette Duquette, Monique Signori Laforest, Monique Saint-Pierre et Madeleine Voyer. L’Association des parents et amis du malade mental Rive-Sud, une des premières associations familles au Québec, est ainsi créée.

Octobre 1986, marque l’édition du premier bulletin Échos de l’APAMM-RS. Il sera un lien précieux entre les membres et leur Association. Le premier numéro contient quatre pages blanches de format lettre (8 1/2 po par 11 po) dactylographiées. Le titre de ce bulletin « Échos » sera dessiné à la main à l’aide d’un stencil. Eh oui, les ordinateurs de bureau comme nous les connaissons aujourd’hui n’existaient pas! Que de travail par de valeureux bénévoles! Aujourd’hui, le bulletin Échos d’une vingtaine de pages paraît trois fois l’an, utilisant la technologie moderne.

 

Le 3 décembre 1986, la première assemblée générale (assemblée de fondation) a lieu.

1987-1988

Une première subvention de huit mille dollars (8 000 $) est reçue provenant de madame Thérèse Lavoie-Roux, ministre de la Santé et des Services sociaux (soutien aux organismes communautaires). En septembre 1987, l’association occupe un petit local loué au Centre de bénévolat de la Rive-Sud, situé au 14 rue Montcalm à Longueuil. Les activités de groupe, ont lieu à la salle de réunion du CLSC Longueuil Est, situé sur le boulevard Roland-Therrien à Longueuil. Douze conférences et douze rencontres à thèmes sont offertes. Une ligne d’écoute répond à une centaine d’heures de service. Environ 662 présences aux activités sont comptabilisées en fin d’année. L’Association est accréditée par la Ville de Longueuil comme organisme communautaire d’entraide à but non lucratif. En novembre 1987, aux bénévoles en place, s’ajoute une secrétaire dont l’horaire est de deux jours par semaine : madame Muriel Leclerc (première employée de l’organisme).

 

1988-1989

Les participants aux activités peuvent devenir membre de l’Association. Ainsi 83 personnes obtiennent une carte de membre pour la somme de trois dollars (3 $). À cette époque, nous payons en dollars papier… la pièce du huard fait lentement son apparition! La subvention du ministère de la Santé et des Services sociaux passe à neuf mille dollars (9 000 $) et l’Office des personnes handicapées du Québec octroie une somme de trois mille dollars (3 000 $). Une autre salle au Centre d’accueil Chevalier de Lévis, sur la rue Lévis à Longueuil est mise à la disposition pour la tenue des rencontres et les conférences. De plus, des rencontres de parents sont offertes au CLSC des Patriotes à Beloeil. Au nombre des embuches rencontrées, l’organisme est victime à trois reprises de vols par effraction dans son petit local, ce qui perturbe les activités. Deux de nos membres fondent une association famille (APAMM) à Granby.

 

1989-1990

Le nombre de membres passe de 83 à 128. Une subvention est accordée pour l’embauche d’une personne à temps plein. Une deuxième subvention est reçue pour le développement de nouvelles associations de parents et amis dans les secteurs de la Montérégie, endroits où ce type d’entraide n’existe pas encore; c’est-à-dire Sorel, St-Hyacinthe, St-Jean, Valleyfield et Châteauguay. La personne engagée apportera son aide aux nouvelles associations pour leur démarrage et soutiendra les associations existantes de Longueuil et de Granby. Les activités se poursuivent. Le nouveau service de ligne d’écoute se développe avec une régularité du lundi au vendredi selon les heures d’ouverture du bureau et d’un service téléphonique hors des heures par une personne bénévole qui retourne les appels laissés sur le répondeur. C’est le début des rencontres individuelles avec une personne intervenante. Outre la secrétaire à temps partiel, l’Association se dote d’une intervenante à temps plein (première coordonnatrice – madame Marielle Brisson). Il s’ensuit un déménagement et l’inauguration des nouveaux locaux au 1608 rue Brébeuf, appartement #2 à Longueuil.

 

1990-1991

Deux nouveaux postes sont créés et l’on voit arriver une agente de développement et une responsable au nouveau service de Répit. L’équipe s’organise avec au total : une coordonnatrice, une secrétaire, une agente de développement et une responsable au Répit. Le nombre de membres augmente à 168. L’Association reçoit un prix de mille dollars (1 000 $) de la Fondation des maladies mentales en signe d’encouragement aux efforts déployés pour informer et supporter les familles. Les activités se poursuivent auxquelles se rajoutent des café-rencontres et un nouveau groupe pour les frères et sœurs et enfants de la personne atteinte de maladie mentale.

 

1991-1992 « 10e anniversaire! »

Le nombre d’adhésions passe de 168 à 201 membres en règle. Le Programme Répit met sur pied trois camps pour enfants. Une fois le dossier finalisé, l’Association des parents de l’enfance en difficulté de la Rive-Sud de Montréal (APEDRSM) assume la gestion de ces camps. Un accompagnement individuel s’offre désormais aux personnes atteintes pour les inciter à participer à des activités à l’extérieur de la maison, laissant un répit aux familles. Vingt familles ont bénéficié de cet accompagnement à partir de leur domicile. Deux camps (18-65 ans) sont organisés pour offrir un autre répit aux familles. Depuis quelques années, l’APAMM-RS siège également sur le conseil d’administration de la Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale (FFAPAMM – regroupement provincial des associations familles).

 

1992-1993

L’affluence continue d’augmenter, 244 personnes sont désormais membres en règle. Les administrateurs décident de la fusion de deux postes (coordonnatrice et responsable au service Répit) en un poste : celui de directeur (monsieur Jacques Desbiens). Des soirées cinéma se rajoutent au calendrier. La ligne d’écoute est dorénavant assurée par deux personnes bénévoles. C’est le début de l’aide aux familles pour compléter une « requête pour examen clinique psychiatrique » (mieux connue sous l’appellation d’ordre de Cour). Enfin, l’objectif de développer une association familles par sous-région en Montérégie est atteint : Châteauguay, Granby, Saint-Hyacinthe, Saint-Jean, Sorel et Valleyfield. Le développement de ces nouvelles associations s’est fait grâce à madame Françoise Beauregard, intervenante à l’APAMM-RS, et également présidente à la FFAPAMM.

 

1993-1994

Le poste de direction est remplacé par un poste de coordination occupé par madame Pierrette B. Pintal. Une secrétaire et une travailleuse communautaire à temps partiel complètent l’équipe des employées. Un déménagement fort attendu se fait dans de plus grands espaces le 28 mars 1994, au 1770, rue Labelle appartement #1 à Longueuil. Les activités publiques se tiennent au sous-sol de la salle paroissiale St-Charles-Borromée, sur le boulevard Ste-Foy à Longueuil. C’est aussi le début de la tenue d’une fête à l’occasion de Noël, destinée aux familles, tout comme une forme de répit et de socialisation/soutien entre parents. La tradition se poursuivra au fil du temps.

 

1994-1996

La coordonnatrice en poste est remplacée par monsieur André Guérin. En avril 1995, des difficultés laissent l’association sans personnel pendant une certaine période. L’organisme compte uniquement sur ses bénévoles. De nouvelles activités Répit apparaissent au calendrier : gymnastique, art-thérapie, tai-chi, camps, sorties, cabane à sucre, journée spaghetti, etc.

 

1996-1997

L’équipe d’employés se reforme avec deux intervenantes, une accompagnatrice et une secrétaire. Le calendrier se diversifie suivant les intérêts et les besoins des familles. De très nombreux professionnels passeront à l’APAMM-RS pour offrir conférences, ateliers et expertise.

 

1997-1999

C’est le lancement du Guide sur les maladies mentales à l’usage des familles, produite par l’APAMM-RS grâce au soutien financier de la Régie régionale de la Santé et des Services sociaux de la Montérégie. Ont contribué à la recherche et rédaction de cette publication madame Françoise Beauregard avec la collaboration de mesdames Régina Thibodeau, Rita Spikler, Andrée Nadon et Patricia Dionne.

 

1999-2000

L’année emmène une restructuration de l’Association avec l’arrivée d’un nouveau directeur : monsieur Normand Bourgeois. Monsieur Lionel Sansoucy succède à ce dernier. Il se développe un nouveau point de service et l’ouverture d’un local à Ste-Julie. L’équipe se complète avec deux nouvelles intervenantes et la secrétaire.

2000-2001

C’est le grand saut avec le déménagement des bureaux au 1295 chemin Chambly, à Longueuil. Passage d’un logement loué à des bureaux commerciaux très bien situés sur une grande artère de Longueuil. Une période de rénovations importantes suit afin d’offrir le meilleur environnement aux familles qui viennent consulter ou participer aux activités. C’est l’année où les sept associations familles en Montérégie se regroupent pour former une nouvelle entité Santé Mentale Montérégie. Le but de ce regroupement est de mettre tous les efforts en commun que ce soit pour l’organisation d’un Colloque Montérégien annuel; la création de nouveaux documents, dépliants, publications, etc.; et solidifier notre représentation auprès de l’Agence en Santé et Services sociaux de la Montérégie. Les années filent… les termes évoluent et l’appellation de malade mental se modifie. Donc, notre raison sociale devient : l’Association des parents et amis de la personne atteinte de maladie mentale. Ainsi l’accent est mis sur la personne, ses valeurs, sa conscience, sa dignité, sa liberté de choix. Les activités se bonifient avec des groupes psychoéducatifs. Un nouveau groupe d’entraide est offert à Ste-Julie.

2001-2002 « 20e anniversaire! »

L’APAMM-RS a le vent dans les voiles. Les activités ne cessent de se multiplier, incluant la sensibilisation publique à la cause des familles et à la maladie mentale dans divers organismes et le milieu environnant. Nous fêtons avec les membres les 20 ans de l’Association. Plusieurs réflexions sur notre avenir nous incitent à mettre sur pied la Fondation des maladies mentales Rive-Sud, qui deviendra la Fondation SOS santé mentale.

 

2002-2003

Ces dernières années, des programmes d’employabilité viennent à l’occasion prêter main forte à l’équipe d’employés et au développement de l’organisme. Les technologies d’information et de communication se développent de plus en plus et c’est la création de notre premier « site web » grâce à l’aide de bénévoles.

2003-2004

Nous arrivons à la fin des surplus financiers antérieurs, où l’administration financière de l’organisme se doit d’être rigoureuse. Il est décidé d’embaucher une adjointe administrative, qui deviendra l’adjointe à la direction. L’équipe se restructure avec le directeur, une adjointe, deux intervenantes et une secrétaire. L’Association sollicite des dons privés, d’individus, de corporations, de fondations, etc. Elle imprime des cartes de sympathie (In Memoriam) utilisable lors du décès d’un proche et allouant un don à l’APAMM-RS au lieu du traditionnel don de fleurs. Un nouveau projet voit le jour : accompagnement bénévole civique (réseau d’accompagnateurs bénévoles auprès d’une personne atteinte afin d’alléger les parents aînés).

2004-2005

Face à de nouvelles réalités en Montérégie et à l’arrivée importante de nouvelles communautés, l’APAMM-RS instaure un volet ethnoculturel avec Vivre ensemble. De nouveaux services sont offerts en espagnol. Nous recevons l’aide précieuse de la Fondation EJLB cinq mille dollars (5 000 $) et celle du ministre Philippe Couillard cinq mille dollars (5 000 $) pour notre approche ethnoculturelle avec les nouveaux arrivants sur notre territoire. Compte tenu qu’il devient de plus en plus difficile de maintenir des effectifs à notre point de service de Ste-Julie, nous mettons fin à la location du local et rapatrions les activités à Longueuil.

 

2005-2006

La situation du suicide au Québec ne cesse d’inquiéter. Après consultation auprès du milieu, nous avons constaté que les familles qui perdaient un proche par suicide ne recevaient aucune aide, autre que celle du Centre de crise l’Accès, et ce à court terme. En collaboration avec ce dernier, nous avons mis sur pied un nouveau programme de soutien thérapeutique s’adressant spécifiquement aux personnes endeuillées par le suicide d’un proche. Il s’agit de rencontres de soutien individuelles, mais principalement de groupes. Ce programme en dehors de nos services de base est soutenu en partie par la Fondation EJLB et autres donateurs privés.

2006-2007 « 25e anniversaire! »

Les espaces ne suffisent plus. Nous louons un deuxième local, adjacent au premier et occupons désormais le 1295 et 1299 chemin Chambly à Longueuil. Encore une fois, une période de rénovations modifie les horaires, mais satisfait l’équipe, les administrateurs et les membres. Trois salles de conférences émergent des travaux, en plus de bureaux individuels pour tout le personnel. Nous soulignons nos 25 années de fondation par un brunch à l’Hôtel Holiday Inn de Longueuil.

2007-2008

Mesdames Patricia Arnaud et George-Marie Craan, toutes deux intervenantes à L’APAMM-RS, écrivent un chapitre du livre sur les familles : «Trouble de personnalité limite et réadaptation – Points de vue de différents acteurs – Tome 2, publié aux Éditions Ressources», projet initié par l’Association Québécoise de l’organisation limite de la personnalité, où vont graviter 70 auteurs pour les deux tomes. Puis, début du programme spécial thérapeutique pour personnes endeuillées par le suicide d’un proche.

2008-2010

Départ du directeur et entrée en poste de la nouvelle directrice : madame Patricia Arnaud. Après un travail ardu, l’APAMM-RS obtient sa certification de conformité au Cadre normatif de la Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale (FFAPAMM). Cette certification atteste des normes de qualité associées aux services et à l’administration. On constate une belle stabilité tant au niveau des administrateurs, que de celui de l’équipe d’employés. Monsieur Iréné Chabot complète 10 ans de bénévolat sur le C.A. et monsieur Lionel Sansoucy, dix (10) ans comme employé. Deux autres employées cumulent cinq (5) années de service chacune et une troisième employée complètera ses cinq (5) ans l’an prochain. L’Association compte toujours heureusement sur sa principale source de financement : le Ministère de la Santé et des Services sociaux, par l’entremise de l’Agence en Santé et Services sociaux de la Montérégie. L’Association ne pourrait pleinement se réaliser sans l’appui financier de ses membres, d’individus, de fondations et de corporations. Merci à tous! Considérant la somme de travail déployée par de nombreux bénévoles et employés pour la Fondation créée en 2002, et du peu de résultats dû à différentes conjonctures, il est décidé de dissoudre la Fondation SOS santé mentale. Plusieurs groupes psychoéducatifs sont aussi offerts : (1) Aimer et aider un proche atteint du trouble de personnalité limite; (2) Cap Schizophrénie. À l’automne, début du groupe d’entraide pour hommes seulement. Un franc succès !

2010-2011 « 30e anniversaire! »

Les préparatifs se mettent en branle pour la relocalisation à la fin du bail cette année, suite à l’arrivée de nouveaux propriétaires et d’une hausse très importante du loyer. Celle-ci est prévue au printemps 2011, au 10, boulevard Churchill, local #206 à Greenfield Park. Il y a souvent un mal pour un bien! Nos locaux seront plus modernes, mieux adaptés et plus sécuritaires. Nous restons toujours dans la grande agglomération de Longueuil et nous nous rapprochons de l’Hôpital Charles-Lemoyne. Des espaces bien aménagés et refaits à neuf nous attendent dans un immeuble commercial bien situé et facilement accessible par le transport en commun. En mai 2011, nous soulignons notre 30e anniversaire. À cette occasion s’est tenu un cocktail suivi d’un souper commémoratif à l’Hôtel Holiday Inn de Longueuil. Nous avons eu la chance de pouvoir honorer trois dames fondatrices : mesdames Madeleine Voyer, Rita Bergeron et Françoise Beauregard. Nous avons également profité de cet évènement pour rafraîchir notre image corporative, avec un nouveau logo, dépliants, affiche, etc.

Madame Marie Malavoy, députée de Taillon, a honoré à son tour l’APAMM-RS par une mention de félicitations à l’Assemblée nationale du Québec.

L’APAMM-RS regarde avec fierté tout le travail accompli au cours de ses 30 années d’existence par des gens passionnés qui ont cru en sa mission. Nous espérons de tout cœur tenir le flambeau encore bien des années et soutenir les familles qui en ont grandement besoin.

Trop longtemps, elles ont été ignorées et même encore aujourd’hui, des pas restent à faire! Heureusement, les bonnes volontés de la part des partenaires du réseau de la santé nous donnent espoir. Nous remercions certains professionnels de la santé qui ont su croire depuis le début à l’Association et n’ont manqué aucune occasion d’être à l’écoute des familles et de l’APAMM-RS.

À l’automne 2011, début d’un groupe d’entraide dans les locaux du CLSC de Varennes. En plus du groupe d’entraide en soirée à Greenfield Park, se tient un groupe d’entraide en après-midi.

2011-2012

Nous procédons à une importante informatisation pour la tenue de nos statistiques avec le programme Aditus, conçu par l’association-famille de Laval, l’Alpabem.

Un comité spécial des technologies d’information et de communication est mis sur pied afin de les développer. Il s’ensuivra la refonte de notre site internet et une croissance de l’utilisation des médias sociaux.

Nous créons un groupe de soutien à Varennes grâce à la générosité du CLSC de Varennes qui nous offre gracieusement un local à cet effet.

Suite à notre déménagement en avril 2011, nous tenons une grande Porte Ouverte, afin de faire visiter nos locaux et de souligner cette transition. Plus de 80 personnes se présenteront à cet événement.
 

2012-2013

En continuité des travaux du comité spécial sur les nouvelles technologies d’information et de communication, nous créons une page Facebook et débutons les publications virtuelles des infolettres mensuellement.

Avec la présence de madame Marie-Christine Dion, art-thérapeute diplômée, nous voyons arriver une nouvelle clientèle dans nos locaux, soit celle des jeunes. Grâce à l’utilisation de médiums artistiques, l’intervenante est apte à entrer en relation avec ces jeunes touchés par la maladie mentale d’un parent.

La Fondation EJLB nous annonce le changement dans leur mission qui met fin à leur aide financière concernant le Programme thérapeutique pour personnes endeuillées par le suicide d’un proche. Après une recherche infructueuse d’un nouveau financement pour ce programme, nous devons malheureusement y mettre fin.

Toutefois, le nombre des demandes ne cesse d’augmenter et l’équipe d’employées tient davantage de consultations et de formations.

298 membres actifs.
 

2013-2014

Le conseil d’administration procède à une réflexion stratégique sur les besoins de l’Association pour répondre aux demandes. Il en résultera un réaménagement des bureaux et la transformation d’une pièce en bureau d’intervenante. Il s’ensuivra l’embauche temporaire d’une intervenante supplémentaire grâce à un programme d’employabilité.

C’est une année de mobilisation avec notre présence à plusieurs manifestations publiques pour le maintien du soutien financier aux organismes communautaires au Québec.

Nous notons une présence accrue de l’APAMM-RS auprès des professionnels de la santé avec plus de seize (16) séances d’information dans le réseau de la santé pour présenter nos services et répondre à leurs interrogations touchant les familles et leur proche.

On constate une diminution progressive d’envois postaux vers l’utilisation des nouvelles technologies du net (courriels, page Facebook, site internet, sondage en ligne, infolettres, etc.).

 

2014-2015

Une grande réflexion est amorcée avec l’équipe des employées, des administrateurs et des membres sur notre volet Répit-dépannage. Un comité spécial est mis sur pied, lequel procède à une collecte d’informations auprès des membres et des autres associations-familles. Une analyse de tous ces résultats, tout en gardant à l’esprit notre mission et les balises à l’origine de l’implantation de ce volet, nous dirige vers une actualisation de notre volet Répit-dépannage. Un nouveau dépliant viendra résumer les nouvelles formes de répit d’aujourd’hui.

Un effort particulier est déployé afin de développer le volet bénévolat. Ainsi, nous pouvons compter désormais sur des personnes que nous appelons des « paires aidantes familles » comme coformatrices dans deux activités : Apprendre à se rapprocher sans agressivité; et SOS outils familles.

Une entente est établie avec les policiers de Longueuil SPVM pour nous référer systématiquement les familles.

Une étudiante en stage en travail social du Cégep du Vieux-Montréal se joindra à l’équipe pour toute l’année.

355 membres actifs.

2015-2016 « 35e anniversaire! »

Nous soulignons toute l’année 2016, notre 35e anniversaire de fondation.

À cet effet, un nouveau logo a été créé, une vidéo promotionnelle sur notre Association et nos services, ainsi qu’une série de capsules vidéo portant sur des témoignages de membres de l’entourage. Nous vous invitons à visualiser ces vidéos  ici.

Cette année en fut une de restructuration de tout le réseau de la santé avec l’arrivée des CISSS (Centres intégrés en santé et services sociaux), qui remplacent l’Agence en santé et services sociaux de la Montérégie. Nous avons à créer des liens avec deux nouvelles entités : CISSS Montérégie-Centre et CISSS Montérégie-Est.

2016-2017

Les demandes continuent d’augmenter. On se modernise avec un nouveau logiciel de statistiques Prodon de la firme Logilys. La nouvelle technologie nous permet de mieux compiler l’affluence; d’assurer la gestion par courriel des infolettres mensuelles et surtout de recevoir des sommes d’argent en ligne (dons, adhésions, activités, etc.). Cette année-là, la Fondation du Grand Montréal nous octroie un généreux don de 10 000$.

 

2017-2018

Une année de travail intense avec le CISSS Montérégie-Centre qui a débouché sur la signature d’un protocole d’entente de services. Depuis longtemps, l’APAMM-RS souhaitait être la référence pour les familles. L’entente stipule la reconnaissance de la place des familles et leur droit à être informée et référée vers nos services.

Il y a eu une présence accrue des pairs-aidants-familles (membres de l’entourage qui désire donner au suivant), soit en rendant visite aux familles lors de leur passage aux départements de psychiatrie à l’Hôpital Charles-Lemoyne; soit à la coanimation du groupe entraide en soirée; ou soit à la conception et à l’animation de la formation Défi des troubles psychotiques.

C’est aussi le début des références en ligne des familles, grâce à un bouton spécial sur la page d’accueil de notre site. De plus en plus, les communications se transigent via l’internet.

On compte 349 membres; et plus de 4 961 demandeurs différents qui sont venus frapper à notre porte de toute sorte de façon durant l’année.